Je suis dans une maison isolée, en bas d'une route rocailleuse, l'ancien moulin d'un village détruit pendant la seconde guerre mondiale. Mes parents m'ont demandé d'y passer pour m'occuper du terrain cet hiver, j'en profite un peu pour me mettre au vert. Des amies sont venues me rendre visite, et après quelques bières et biscuits apéritifs on décide de prendre la voiture pour continuer la soirée en haut du col, à quelques kilomètres — une histoire de super lune, ou de lune géante. Juste avant de partir, je me rends compte que le chat est sorti. Allez-y, je vous rejoins dès que j'ai réussi à le faire rentrer. T'as qu'à m'envoyer votre point GPS quand vous y serez. Elles s'en vont et je retourne dans la maison pour récupérer une lampe torche et préparer une gamelle. Dans la cuisine, je tombe nez à nez avec les enfants qu'on retient captifs au sous-sol. Ils ont réussi à sortir lorsque l'une des deux est allée aux toilettes —...
Nous sommes dans les années 70, je viens d'emménager dans une ville de banlieue dont le nom m'échappe mais commence par un L. Ma première journée de cours, mardi 16h, au lycée T — le nom m'échappe aussi, — se termine par éducation sexuelle. On est au mois d'avril, tout le monde se connaît, et je me retrouve au fond de la classe à côté de Mona — mais je ne crois pas que ce soit sont vrai nom — qui m'explique qu'ici les gens sont coincés, pas comme aux États-Unis. Le professeur est une femme d'environ 40 ans, plutôt petite et trapue, cheveux coupés courts coiffés en arrière. Le genre de femme à porter un cuir en conduisant un solex. Elle nous explique que le sujet du jour est "les petits plaisirs féminins". Au milieu des années 70, nous avons déjà vécu la libération sexuelle chez la femme. Une jeune fille blonde à couettes au premier rang lève la main pour se porter volontaire. Il s'agit de Christine. La quadragénaire s'approche d'elle e...
C'est un petit village, avec tout ce qu'il faut de petit village. Un café brasserie avec une terrasse, des habitués, un petit marché et tout ça bien arrangé autour d'un manège. En dessous de ce manège se trouve un local de maintenance, accessible via une porte dérobée et un escalier en colimaçon. Un loup y vit. Il assure l'entretien du manège, nettoie la place tous les soirs quand les gens sont couchés et prépare les étals les jours de marché. Personne ne le connaît vraiment, personne ne sait comment il est arrivé là, je crois même que personne ne l'a jamais vu. Jusqu'à moi en tout cas. Un jour je suis descendu. La porte était ouverte, c'était très tôt le matin, je ne sais plus ce que je faisais dehors à cette heure-ci. Arrivé en bas, j'ai découvert un bureau bien décoré, une lumière orangée, un lit de camp avec une vieille télé cathodique. Le locataire est arrivé quelques minutes plus tard. Il m'a longtemps regardé, un sceau d'eau dans une main,...