Le 11 novembre

Des jours fériés, il y en a pas mal: presque beaucoup. Dix, onze en gros. Certains servent à quelque chose (un truc à défendre, un souvenir à commémorer..), d'autres à rien (être payé double). Mais aucun ne ressemblait à celui là.
Aujourd'hui, une guerre aurait pu se déclarer, ou une pluie de météorite, ou le dalaï-lama en visite dans la région, rien n'aurait pu ébranler mon bonheur. Couché après 2h30, réveillé à 8h, pas quitté le lit sauf pour aller pisser avant 15h30; l'impression de voir la lumière extérieure pour la première fois, avant de retourner sous la couette m'éclater pour encore deux heures.
On m'a parlé d'un défilé, d'une histoire de flamme, d'une bande d'hypocrites habillés en pingouins endeuillés, et tout ce que j'en retire c'est une série d'orgasmes, de cris, souffles, soupirs, gémissements, griffures, et pas mal de sentiments échangés.
Des jours fériés comme ça, j'en connais pas, pourtant ça serait un truc à noter dans un calendrier.

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